Les marchés locales à Delhi

les Marchés DelhiBaignée par les eaux saintes de la Yamuna, Delhi ne possède pourtant ni ghats ni temples vénérable. C’ n’est pas en effet une ville de tradition hindoue, mais plutôt le fruit des créations successives des conquérants, turcs ou afghans, toujours musulmans, qui voulurent y imprimer leurs titres de gloire. A deux reprises, elle fut capitale d’empire, sous les Moghols tout d’abord a partir du XVII siècle, Puis sous la domination britannique après 1911. Deux villes s’ignoraient alors : la cite victorienne, aux orgueilleuses avenues rectilignes, et la ville désormais « indigène » aux bazars débordant de vie et de misère serres au pied de la Grande Mosquée.

 

Les empires ont croule mais Delhi n’a rien perdu de son importance, bien au contraire, c’est aujourd’hui la capitale d’un Etat de plus de 1 milliard d’habitants et les deux cites de naguère sont désormais réunies dans une immense métropole résolument tournée vers l’avenir.

 

Les marchés locales à Delhi

 

Chandni Chowk : Cette longue rue rectiligne fut l’axe principal de la ville moghole. Elle traverse le grand bazar qui fut établie en 1648 par Jahanara Begum, la fille préférée de Shah Jahan. Populeuse, vibrante, avec cette invraisemblable mêlée de voitures, de charrettes et de piétons, elle est restée la plus importante artère commerciale du Vieux Delhi, Les bazars ferment le dimanche.

 

Khari Baoli : Cette rue pittoresque longe la face N. De la mosquée Fatehpuri. C’est le marche aux épices et aux fruits secs.
Gadodia market : ce bazar couvert commence a gauche de la rue préceinte Khari Baoli. C’est le marche en gros des épices. L’animation y est a son comble le matin entre 10h et midi, lorsque des centaines de porteurs se bousculent dans les allées étroites.

Old Delhi

 

Gali Batasha : La prochaine rue a gauche est celle des sucres mais aussi des chutneys et des pickles ; les premiers sont acides et sucres, les seconds, acides et piquants. Attention – il n’est pas d’usage de gouter les produits exposes pour la vente. La rue se termine a l’emplacement de la porte de Lahore, aujourd’hui disparue. C’était l’une des quatorze portes qui fermaient la ville de Shah Jahan. Séjour au Rajathan et Agra