Les fêtes en Inde

VOYAGE INDEEn Inde font parties de la vie quotidienne, un phénomène inévitable au vu des milliers de divinités, saints, prophètes, et gourous cités par les 6 religions principales.
Beaucoup de ces réjouissances puisent leur source dan l’hindouisme et donnent de nombreux rassemblements.

Les fêtes annuelles : 
• Le festival des Cerfs-volants à Jaipur en janvier
• Le 14 janvier, le Solstice du Capricorne inaugure la moitié lumineuse de l’année, cette fête s’appelle “Pongal” dans le sud et “Makar Sankranti” dans le nord
• Basant Panchami, cinq jours après la nouvelle lune de janvier, est une fête au cours de laquelle les écoliers vénèrent Sarasvati, la déesse de la Connaissance
• Le jour de la République le 26 janvier
• Holi, “la fête des Couleurs” est une des plus réputée: c’est le jour de la pleine lune de mars, les indiens fêtent la victoire du bien sur le mal en se lançant des pigments transformant ainsi les rues en tableaux multicolores.
• Le jour de l’Indépendance le 15 août
• Raksh Bandan, lors de la pleine lune d’août, est la fête des Frères et symbolise l’attachement entre frères et sœurs
• L’anniversaire du Mahatma Gandhi le 2 octobre
• Divali, lors de la nouvelle lune de novembre, est une fête des lumières qui dure 5 jours
Fêtes locales liées aux différentes communautés:
• Le Dussehra Mela en octobre qui célèbre la victoire de Rama (le bien) sur Ravana (le mal)
• La foire aux Chameaux à Pushkar en novembre
• La foire de Nagaur
• La foire de Naneshwar à Dungarpur
• Le Mewar festival à Udaipur
• Narali Purnima à Mumbai

Fêtes hindoues :
Le calendrier hindou est lunaire – ou luni-solaire, les fêtes hindoues ne tombent donc pas à date fixe du calendrier grégorien. Comme l’hindouisme est polythéiste, les fêtes y sont nombreuses. Les plus importantes sont citées ci-dessous.
• Divālī : Divali est une fête très populaire en Inde : c’est celle des lumières, à l’occasion de laquelle on s’offre des cadeaux et tire des feux d’artifice. Les festivités durent cinq jours, dont le troisième, le plus important (« Bari Divali », « la grande Divali »), est consacré à la déesse Lakshmi, les quatre autres étant associés à différentes légendes et traditions. Ce troisième jour est aussi le dernier de l’année du calendrier hindou Vikram, utilisé dans le nord de l’Inde. Le lendemain, début de la nouvelle année hindoue, est connu sous le nom d’Annakut dans le nord de l’Inde. Dans l’Inde du Sud, Divali ne coïncide pas avec le début de la nouvelle année, car un autre calendrier est utilisé, le calendrier Shalivahana.
Outre les hindous, les sikhs et les jaïns fêtent également Divali, en lui rattachant d’autres valeurs symboliques et des références historiques différentes. Divali est aussi célébrée au Népal (où la majorité de la population est hindouiste)

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• Ganesh Chaturthi : Cette fête, célébrée dans toute l’Inde, est particulièrement populaire dans l’État duMaharashtra (Mumbai, Pune). Ganesh

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Chaturthi a lieu pendant le mois de Badhra ou Bhādrapad, sixième mois du calendrier hindou, qui correspond environ à la période du 20 aoûtau 15 septembre du calendrier grégorien. La fête dure toujours un nombre impair de jours, jusqu’à onze, voire treize.
Le premier jour de la célébration, les Indiens, après s’être baignés en signe de purification, vont acheter une représentation de Ganesh, que l’on trouve de toutes tailles (de quelques centimètres à plusieurs mètres de hauteur) et la rapportent en procession chez eux, où elle est installée sur un autel et décorée. L’idole est alors conservée plusieurs jours pendant lesquels des prières sont récitées matin et soir à son intention, et des offrandes (notamment des sucreries) lui sont faites.
Le dernier jour de la célébration, les statues sont portées en procession vers le lieu de leur immersion (mer, lac, rivière, réservoirs d’eau creusés pour l’occasion, voire un seau d’eau…) par les dévots qui scandent « Ganapati bappa morya ! Mangal moorti morya ! » (« Père Ganapati, reviens-nous ! Toi qui portes chance, reviens-nous

• Janamashtami ou Krishna Janamashtami ou Krishna Jayanti : Est l’anniversaire de naissance de l’avatar de Vishnu: Krishna dans l’hindouisme. Krishna Janamashtami
• Pongal ou Makara Sankranti : Le Pongal est historiquement une fête séculière indépendante de l’hindouisme, ce qui pourrait indiquer une origine très ancienne. Principalement célébré en Inde du Sud, particulièrement au Tamil Nadu, en Andhra Pradesh et au Karnataka. Malgré cette prépondérance de l’Inde du Sud, on reconnaît cette fête dans d’autres parties de l’Inde, dans le Nord par exemple où elle porte le nom de Makar Sankranti. Au Maharashtra et dans le Goujerat, elle prend la forme d’un concours de cerf-volant. Au Penjab et en Haryana elle est célébrée sous le nom de Lohri.

• Holi : appelée fête des couleurs, ou, Phalgunotsava, est une fête de l’hindouisme célébrée vers l’équinoxe de printemps, à la pleine lune du mois Voyage en indeindien de Phalguna. Elle trouve son origine dans la Vasantotsava, à la fois un sacre du printemps et célébration de la fertilité. Elle est fêtée dans toute l’Inde durant deux jours au cours de la pleine lune du mois de Phalguna qui se situe en février-mars. La Holi est dédiée à Krishna dans le nord de l’Inde et à Kâma dans le sud. Holi est une des célébrations les plus anciennes en Inde qui existait déjà dans l’antiquité.
Holi est fêtée avec une ferveur particulière en Orissa et dans la région de Mathura, la ville de naissance de Krishna.
La nuit du premier jour de la fête, un feu est allumé pour rappeler la crémation de Holika, une démone brûlée par Vishnu. Le deuxième jour, connu sous le nom de Rangapanchami, les gens, habillés en blanc, circulent avec des pigments de couleurs qu’ils se jettent l’un à l’autre, il est alors d’usage de s’excuser, après avoir sacrifié au rite coloré, par « Bura na mano, Holî hai » (« Ne soyez pas fâché, c’est la Holi » en hindi). C’est aussi l’occasion pour s’inviter à partager des mets préparés spécialement pour cette occasion.
Les pigments qu’ils se jettent ont une signification bien précise : le vert pour l’harmonie, l’orange pour l’optimisme, le bleu pour la vitalité et le rouge pour la joie et l’amour.
Selon l’écrivain indianiste Alain Daniélou, la fête de Holi c’est “le jour où toutes les castes se mêlent, où les inférieurs ont le droit d’insulter tous ceux devant qui ils ont dû s’incliner pendant toute l’année”.

• Rama Navami : Est une fête populaire hindoue en mars ou avril, qui célèbre la naissance de la divinité Rāma1, prince d’Ayodhyâ et fils de Dasharatha de Kaushalyâ. La cérémonie traditionnelle inclut une remise de cadeaux et un grand buffet. Selon les traditions, se baigner dans une rivière sacrée et jeûner est aussi de mise.

• Vijayadashami :  est une fête hindoue, très populaire dans le nord de l’Inde, au Népal et au Bangladesh.
• Elle est célébrée le dixième jour de Navratri. Ce jour fête la victoire de Rāma sur le démon Rāvana. Cet épisode, relaté dans le Rāmāyana, raconte que Rāvana, roi du Lankâ, enleva Sita, l’épouse du dieu Rāma, et la séquestra sur son île. Rāma fit alors alliance avec Sugreeva, le roi du peuple des singes (les Vanaras), et son ministre Hanoumân, pour la délivrer. Au terme d’une longue bataille qui opposa l’armée du peuple des singes à celle des démons, Rāvana fut tué par Rāma.

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• Onam (entre août et septembre) : Onam est un festival des moissons du sud de l’Inde, célébré en particulier au Kerala. Aligné sur un calendrier voyage en indelunaire, sa date varie dans le calendrier grégorien entre août et septembre et correspond à la pleine Lune. Cette fête commémore la venue du roi légendaire Maveli. Les festivités durent pendant 10 jours et est liées à plusieurs éléments de la culture et la tradition du Kérala. On y fait des décorations florales, on y élabore des banquets, on y fait des course de bateau, Puli Kali et la danse Kaikottikali. Onam est une fête ancienne qui survit encore dans les temps modernes. La fête de la récolte du riz du Kérala et la fête des fleurs de la pluie qui tombe le mois Malayâlam de Chingam célèbrent la visite annuelle du très noble Démon Roi Maveli. Onam est unique depuis que Roi Maveli est révéré par le peuple du Kérala de la préhistoire.
De ce que dit la légende, le Kérala a témoigné son ère d’or durant le règne du Roi Maveli. Tout le monde dans l’état était joyeux et prospère, le roi était très apprécié par ses sujets. Il était si apprécié par ses sujets que même les Dieux sous Indra étaient jaloux de Maveli. Ils allèrent vers Mahavishnu en lui disant que Maveli est maintenant équivalent à un Indra. Depuis qu’un monde avec deux Indras représente le déséquilibre, Mahavishnu assuma la forme d’un nain: il piégea Maveli au Pathalam, le Sous-monde. Même si Maveli est égal à un Indra, il doit attendre jusqu’au prochain Yuga où il pourra être un Indra. Pendant ce temps, avec la grâce de Mahavishnu, Maveli visite son peuple sur une base annuelle. Mahavishnu sert à Maveli comme gardien du portail du monde de Pathalam comme le roi lui-même sert à ses plus grands dévoués.

• Maha Shivaratri : Tous les quatorzièmes jours de la lune dans sa face sombre du calendrier de cet astre sont dédiés dans l’hindouisme au dieu Shiva. La Mahashivaratri a lieu une fois par an, vers février-mars dans le calendrier grégorien, le mois de Magha ou Phalguna en Inde1. Le Mahashivaratri est un des plus grands festivals de l’année sur le sous-continent indien. Le jeûne, une nuit de méditation, l’immersion d’un lingam (symbole de Shiva) ont lieu; des offrandes de toutes sortes comme des fleurs, de l’encens sont donnés à ce dieu. Le nom de Shivaratri est aussi attribué à ce jour. La tradition dit que Shiva est né ce jour-là; cependant une histoire raconte que cet événement célèbre le jour où Shiva a bu le poison de destruction de l’océan de lait de la cosmologie hindoue; il a ainsi sauvé le monde et restaurer le nectar qui donne l’immortalité.

• Thaipusam : est une fête hindoue célébrée principalement par la communauté tamoule lors de la pleine lune du mois tamoul de Thai (janvier-février). On parle également de cette fête sous le nom de Thaipooyam ou de Thaippooyam en langue malayalam. Le mot Thai pusam vient du nom du mois, Thai et de pusam, qui se réfère à une étoile qui est à son point le plus haut pendant cette fête. Celle-ci commémore à la fois la naissance de Murugan, appelé également Subrāhmanya, le plus jeune fils du dieu Shiva et de sa femme Parvati, ainsi que l’occasion au cours de laquelle Parvati donna à Murugan une lance (vel), pour qu’il puisse vaincre le démon Surapadman.